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Autobianchi Y10



L’AUTOBIANCHI Y10 - La mal aimée de la marque


L’Autobianchi Y10 est présentée pour la première fois lors du salon de Genève en 1985. Elle a la lourde tache de remplacer l’A112 et est la première voiture du groupe à bénéficier du nouveau moteur FIRE, issus de la collaboration de FIAT et PSA et du soi disant révolutionnaire train arrière Oméga qui malheureusement n’apportera pas la tenue de route que l’on attendait de cette auto.

Elle est importée en France sous la marque Autobianchi jusqu’en mai 1988, date à laquelle l’importation ne sera plus assurée par le Réseau CHARDONNET. Dans tous les pays où elle est exportée, elle le sera sous la marque Lancia. En Italie, elle sera vendue jusqu’à la fin de sa production sous la marque AUTOBIANCHI, et restera donc à jamais la dernière Autobianchi produite.

 

 

PARENTE TECHNIQUE AVEC LA FIAT PANDA

 

D'un point de vue technique, l'Y10 est basée sur la plate-forme de la Fiat Panda et en reprend la suspension avant, l'empattement et la transmission. Par contre, la suspension arrière est nouvelle, et utilise un essieu déformable à fixation centrale, dit « essieu Omega », alors que la Panda n'utilise alors qu'un essieu rigide à ressorts mono-lame. La Panda reprendra plus tard (en 1986) cette nouvelle suspension qui permettra d'améliorer le confort.

 

La gamme des moteurs utilisés alors est différente de celle des Panda. La version de base reçoit en effet un moteur entièrement nouveau, le FIRE (pour « Fully Integrated Robotized Engine »), qui se caractérise par sa simplicité, sa robustesse, son excellent rendement et un entretien facile et économique.

 

En outre, en ce qui concerne la fiabilité, ce modèle possède une particularité appréciable et peu fréquente. En effet, la plupart des moteurs subissent de gros dégâts, nécessitant des réparations coûteuses, si leur courroie de distribution casse, saute, ou se décale. Dans le cas du moteur Fire (en tout cas dans les versions huit soupapes, telles que celles montées notamment sur les Y10), la forme de la culasse fait que les soupapes ne peuvent être endommagées en cas de casse de courroie, même à haut régime, et le moteur ne subit aucun dégât. Il suffit de remplacer la courroie.

 

Ce moteur sera utilisé par la suite sur un très grand nombre de modèles, notamment la Fiat Panda et la Fiat Uno. Les qualités du moteur Fire seront un atout de taille pour l'Y10.

 

Les parallèles entre l'Y10 et la Panda sont nombreux. Partageant une base commune, ces deux modèles évolueront souvent de concert. De dimensions très proches, ils seront les deux facettes d'un même concept, la Panda étant une petite voiture mettant en avant un style rustique et spartiate, avec un prix d'achat très intéressant, l'Y10 étant plus luxueuse, plus raffinée, plus confortable, pour un prix un peu plus élevé.

 

 

UN STYLE NOVATEUR

 

En 1985, l'Y10 se distingue par son style très typé dit « capsule spatiale » :

 

- Ligne en coin très marquée ;

- Hayon arrière vertical et de couleur noir mat, quelle que soit la couleur de la carrosserie ;

- Carrosserie aux formes nettes et dépouillées.

 

Il faudra un peu de temps pour que ce style fasse mouche auprès de la clientèle. La carrosserie de l'Y10 se caractérise aussi par son excellente aérodynamique, avec un Cx de 0,31, exceptionnel pour un véhicule aussi petit.

 

Elle a été dessinée par le bureau de style Fiat, après le rejet des propositions de Giugiaro et Pininfarina.

 

 

EVOLUTIONS DE LA GAMME

 

> La gamme lors de son lancement en 1985


La gamme d'origine comprend trois modèles :

 

- L'Y10 Fire, à moteur Fire 999 cm3, 45 ch DIN

- L’Y10 Touring, moteur Fiat 127 brasil 1 049 cm3, 55 ch DIN

- L’Y10      Turbo,        moteur       moteur       Fiat   127  brasil 1 049 cm3, suralimenté par turbocompresseur, 85 ch DIN. Cette version est très performante, mais assez brutale, et l'effet turbo met à mal la motricité.

 

 

> Les évolutions de fin 1989

 

Fin 1989, l'Y10 bénéficie de quelques retouches de présentation, et, plus important, sa gamme de motorisations est renouvelée autour du moteur Fire.

 

- Le moteur Autobianchi de 1 049 cm3 est remplacé par une nouvelle version du Fire, d'une cylindrée de 1 108 cm3, développant 57 ch DIN et doté d'une injection électronique.

 

- La brutale Turbo est supprimée, et remplacée par la GT ie, dotée d'un 1 301 cm3 atmosphérique, à injection électronique Magneti-Marelli, légèrement moins puissant (78 ch DIN au lieu de 85) mais moins brutal, plus sobre et presque aussi performant. Par ailleurs, les tarages de suspension sont revus pour améliorer le confort de suspension, qui reste cependant relativement sec.

 

Surtout, c'est l'occasion de la disparition du nom Autobianchi dans tous les pays sauf en Italie.

 

> La nuova Y10 de 1992

 

Fin 1992, l'Y10 bénéficie d'une présentation renouvelée :

- L'avant est retouché avec une nouvelle calandre et des phares moins hauts, dans le style de la Dedra ; - L'arrière a un style plus lisse, avec de nouveaux feux plus grands ; - Le tableau de bord est redessiné dans un style plus arrondi.

 

 

DES VERSIONS NOVATRICES

 

> Y10 4WD

En 1986, une nouvelle version à quatre roues motrices, la 4WD, fait son apparition. Elle reprend les éléments de transmission de la Panda 4x4, mais avec un système de commande électro-pneumatique sophistiqué.

 

Ainsi, en conduite normale, la transmission vers les roues arrière est complètement débrayée et ne provoque pas plus de résistance à l'avancement que sur une Y10 conventionnelle. Pour disposer des quatre roues motrices, il suffit de presser un interrupteur au tableau de bord. Il est possible d'actionner cette commande à n'importe quelle vitesse, cependant, le passage en 4x4 ne s'effectue que si la vitesse descend en dessous de 55 km/h, pour éviter des contraintes dans la transmission. Une fois le passage en 4x4 effectué, il est possible de rouler à n'importe quelle vitesse. Moteur coupé, la transmission vers l'arrière est embrayée, afin d'éviter que les moyeux AR ne soient bloqués par le gel, la neige ou la boue.

Attention cependant, l'Y10 4WD, de même que la Panda 4x4 ou la Subaru Justy 4WD, ses concurrentes directes, ou la majorité des véhicules à quatre roues motrices disponibles à l'époque, est un « 4x4 enclenchable », sans différentiel central. Il faut donc éviter de rouler en 4x4 sur route sèche.

 

La suspension arrière est différente de celle des autres Y10 ; la 4WD dispose d'un essieu rigide à ressorts à lames, comme la Panda 4x4. Le pont est identique, mais les lames de ressorts différentes. L'Y10 4WD est équipée d'origine d'amortisseurs à gaz.

 

L'équipement pneumatique est également différent de celui des Y10 Fire ; L'Y10 4WD est dotée de pneus Pirelli en 155/70 R 13, au lieu de 135 R 13. Il s'agit soit de pneus hiver Pirelli Winter 160, soit de pneus asymétriques spécialement conçus pour les routières à quatre roues motrices. Elle bénéficie également de roues acier au dessin spécifique.

 

La direction bénéficie d'une modification de son rapport de démultiplication par rapport aux modèles à deux roues motrices. Elle est ainsi légèrement moins directe, peut-être pour compenser le léger durcissement de la direction lors de la conduite en quatre roues motrices.

 

L'Y10 4WD est à l'origine équipée du Fire 999 cm3 développant 50 ch DIN au lieu de 45 ch DIN sur la version de base. Ce moteur sera remplacé fin 1989 par le Fire 1 108 cm3 à injection électronique mono-point Bosch, développant 57 ch DIN.

 

La boîte de vitesses intégrant une prise de force pour les roues arrière est héritée de la Panda, mais avec un rapport réducteur différent et une cinquième vitesse plus longue. L'étagement de la boîte offre un premier rapport très court, utilisé en tout chemin ou pour démarrer en forte côte, et les démarrages en conditions normales peuvent se faire sur le second rapport. Le premier rapport offre une vitesse de 4,7 km/h à 1 000 tr/min, alors qu'il est de l'ordre de 7 km/h sur une petite berline conventionnelle de puissance similaire. Le rapport final en cinquième est très court (25 km/h à 1 000 tr/min), ce qui rend la voiture très nerveuse et permet de conserver ce rapport dès 60 km/h, voire moins. Par contre, sur autoroute, le moteur tourne vite.

 

 

> Y10 Selectronic

En 1990, les petites voitures disposant d'une boîte de vitesses automatique sont rares. L'Y10 combine la transmission Van Doorne à courroie et l'embrayage automatique Subaru à commande électronique. Cette transmission offre une variation continue alors qu'une boîte automatique conventionnelle dispose de trois ou quatre rapports. Offrant un bon rendement, ce système est bien adapté à une petite voiture de cylindrée et puissance modestes. Cette version de l'Y10 offre des performances similaires à celles de la version à boîte manuelle.

 

 

> Y10 Igloo

Positionnée commercialement comme une petite voiture luxueuse, l'Y10 reçoit dans cette version la climatisation, en 1990.

 

 

> Y10 Ego

Pour accentuer encore son positionnement luxueux, l'Y10 Ego couronne la gamme en 1991 avec un intérieur en cuir. Série limitée lancée en 1991, elle ressemble à l'extérieur a la GT-ie et dispose de jantes alu et d'une peinture noire métallisée ainsi que d'un pare-choc avec feux anti-brouillard intégrés. A l'intérieur, habillage cuir fauve POLTRONA FRAU pour les sièges, les contre-portes ainsi qu'une partie du tableau de bord (plus complet des GT-ie) et coûtait 69900 francs avec un seul moteur disponible, le 1.1ie de 57cv.

 

> Y10 Mia

Série spéciale, l'Y10 Mia se distingue en 1992 par un hayon à la peinture mouchetée, reprenant le motif du tissu intérieur, selon un procédé mis au point par Lancia. On peut y voir les prémices de la personnalisation de l'Ipsilon, avec son catalogue de plus de 100 couleurs, et ses peintures spéciales, notamment micassées.

 

Au final, l’Autobianchi Y10 reste contrairement à l’idée reçue un succès commercial puisque 802.605 exemplaires seront fabriqués dans l’usine de Desio près de Milan de 1985 à 1995, ce qui la place au même niveau de production de l’Autobianchi A112.

 

 

> AUTOBIANCHI Y10 TURBO AC de 1987 :

Cette Autobianchi Y10 Turbo a été élaborée conjointement par Chardonnet à Bobigny et Mancip à Avignon. Elle dispose d’un demi kit Yearling, issu d’une spéciale développée spécifiquement pour la France par Monsieur CHARDONNET, à savoir des bas de caisse spécifique, d’un habillage de la malle arrière et d’un becquet arrière. Par ailleurs, pour améliorer l’aérodynamisme, le bouclier avant est équipé d’une lame spécialement développée pour cette version.

 

Par ailleurs, elle est dotée d’un équipement particulièrement luxueux puisqu’elle dispose de quatre vitres électriques, de la fermeture centralisée des portes, d’une climatisation électronique.

 

La préparation effectuée permet à cette Y10 Turbo de disposer de performances exceptionnelles pour l’époque, puisqu’elle abat le 0 à 100 km/h en 8,7 secondes, le 1000 m départ arrêté en 30 secondes contre 30,4 secondes pour la 205 GTI. En terme de reprise, cette version est plus véloce que la 405 Mi16, que la Golf GTI 16s.

 

Enfin, la vitesse de pointe est améliorée de 21 km/h par rapport à la version de série soit 201 km/h, ce qui est énorme pour l’époque.

 

Pour supporter cet important surcroît de puissance (+40 cv par rapport à la version de série), le châssis a fait l’objet d’une préparation minutieuse avec des suspensions raffermies, des cardans spécifiques de plus gros diamètre, des tirants de chasse renforcés, d’une plus grosse barre anti- roulis, et d’une monte pneumatique plus large, la voiture disposant de jantes 13’ de Lancia Delta.


Caractéristiques Techniques AUTOBIANCHI Y10 :

  • Moteur : 4 cylindres en ligne à refroidissement par eau
  • Cylindrée :
    999 cm3 de 45 cv à 5.500 trs/min (50 cv pour la 4WD 1049 cm3 de 55 cv à 5.850 trs/min
    1049 cm3 Turbo de 85 cv à 5.750 trs/min
    1300 cm3 Injection Électronique de 78 cv.
  • Alimentation : Carburateur Weber à simple ou double corps selon versions
  • Injection Électronique Bosch selon versions
  • Transmission : Traction avant, embrayage mono-disque à sec, boite 5 vitesses
  • Traction avant, boite automatique à sélecteur (version Selectronic)
  • Carrosserie : Coque autoporteuse
  • Suspensions AV : à roues indépendantes, bras oscillants inférieurs, barre stabilisatrice
  • Suspensions AR : à roues indépendantes, barre "Oméga”.
  • Direction : à crémaillère
  • Freins : à disques à l’avant avec étrier flottant ; à tambour à l’arrière
  • Poids à vide : de 720 kg à 850 kg
  • Vitesse maxi : de 142 km/h (4WD) à 195 km/h (Turbo)


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